Rosalie recherche sa famille

Rosalie arpantait les sentiers, l'un après l'autre.

Elle parcourait toute la forêt.

- Mia!!!Emmet!!!! Où êtes-vous ?

Rosalie scandait le nom de sa fille et de son mari.

Elle espérait qu'un des deux allait lui répondre mais rien ne se passait.

Elle commençait vraiment à s'inquièter.
Edward lui avait dit qu'Emmett ne pouvait être bien loin mais elle ne le trouvait pas.

Rosalie fouillait toujours les environs.

Soudain, elle sentit la présence de Felip dans les bois.

Elle se mit en position d'attaque et attendit qu'il se montre.

Felip se demandait combien de temps allait prendre la femme qui s'époumonait pour le remarquer, appuyé contre un arbre.
Il avait découvert la veille que la forêt était vraiment un lieu propice pour croiser la famille Cullen.
Il n'aurait quand même pas cru que deux nuits d' affilée, ses souhaits seraient exaucés.

Le vampire passa une main dans ses cheveux, anticipant sur la rencontre.

Il fit un bruit pour manifester sa présence, ne souhaitant pas surprendre la vampire en furie.

Rosalie entendit immédiatement le bruit.
Elle se retourna en montrant les dents.

Elle vit Felip adossé à un arbre en train de la fixer.

Il avait son air arrogant.

Elle voulait lui sauter dessus et l'attaquer.

Elle se reprit.
Elle avait besoin de lui en vie pour répondre à ses questions.
- Où sont ma fille et mon mari, siffla-t-elle.

Elle ne le quittait pas des yeux.

Felip sentit son sourire s'élargir en constatant que la belle avait l'air suffisamment éplorée pour être approchée sans grand danger immédiat.

Il se fit néanmoins désirer.

-Madame Cullen... Rosalie, je présume? Nous n'avons pas eu la chance d'être présenté. Mon nom est Felip...
Et j'entends que la jeune Mia aurait disparu?

Il resta adossé à son arbre, toisant la belle.

Rosalie n'était pas d'humeur à être polie.
L'attitude de Felip la répuniait.
- Ma fille a disparu ainsi que mon mari!
Ne fais pas l'innocent, espèce d'ordure, je sais que tu as quelque chose à voir la dedans.
Tu n'arrete pas de tourner autour de ma fille!

Elle sentait le venin couler dans sa bouche.

- Vas-tu me dire ce que tu as fait d'elle ou faut-il que je te torture pour que tu me donnes les informations que je te demande?

Les yeux de Rosalie avait viré au rouge.

Le vampire semblait jubiler.
Voir l'un de ses vertueux Cullen si proche de perdre tout contrôle était... fascinant.

- Me torturer? Moi? Oooh, douce Rosalie....
Vous ne me semblez pas vraiment en position de vous contrôler assez pour ce genre d'activité.

Le vampire daigna enfin se rapprocher de la jeune femme.

- Tout comme Mia, vous semblez croire que toutes les réponses vous sont dues..; mais vous êtes assez grande pour comprendre que ça ne fonctionne pas ainsi.

Felip sourit d'un air narquois.

Cette manière de la vouvoyer la rendait folle.
Elle ne l'appréciait vraiment pas et cela se voyait.

- Sache que je suis fière que ma fille me ressemble!
Je ne vais pas me faire prier! Ou sont ma fille et mon mari?

Elle savait qu'il n'allait pas lacher le morceau si facilement mais elle était prête à tout pour retrouver sa famille.

- Je vois que tu es comme cette ordure de Damien! Tu aimes te faire prier!
Je n'ai pas de temps pour ce genre de futilité.
Dis moi où est ma fille et je te laisser repartir sans t'importuner.

Le vampire hocha la tête aux paroles de Rosalie.

-Oui, oui, j'entends bien, vous êtes morte d'inquiétude, vous voulez des réponses rapidement.
Mais moi, j'ai tout mon temps, très chère Rosalie. Je ne suis pas persuadé que nous aurons souvent l'occasion d'un petit tête à tête si charmant, alors je compte bien en profiter.

Il s'approcha d'elle, lentement, lui laissant l'occasion de s'éloigner si elle ne souhaitait pas le contact.

- Dites moi donc... qu'appelez vous "importuner"?

Rosalie n'était pas du tout impressionnée par Felip.
Elle le laissa s'approcher.
Comme elle aurait aimé lui décocher un coup de genou mais elle se retint.
Elle avait compris que l'hostilité ne la menerait nulle part.

- Felip, je suis connue pour être implulsive et comme n'ayant peur de rien même d'un adversaire plus fort que moi.
Quand je parle de vous importuner, je veux dire que je n'ai pas peur de vous affronter pour avoir mes réponses.

Elle le fixait.

Le vampire s'arrêta enfin, à un bras de distance de Rosalie.

- M'affronter vous dites. Bien. Vous avez du courage.. Pour votre fille. Elle en vaut peut-être la peine, et je compte bien le découvrir.
Et pour me prouver votre détermination, madame Cullen...

Il ouvrit les bras.

- Pourriez vous vous approcher? J'adore murmurer à l'oreille des dames quand je parle travail.

Rosalie savait que cela était risqué mais elle devait lui obéir.
Elle restait sur ses gardes et tous ses sens étaient en alerte.

Elle s'approcha de lui sans arrêter de le fixer.

- Alors, je t'écoute!

Elle lui montrait qu'elle n'avait pas peur de lui.
Si elle devait mourir ce serait en voulant retrouver ceux qu'elle aime donc le jeu en valait la chandelle.

Felip referma précautionneusement ses bras autour de Rosalie et pendant un long moment, il savoura la fureur qu'il sentait à fleur de peau chez sa "Compagne".

- Oh, non, ça ne sera pas si facile...

Il prit une mèche des cheveux de la belle et la porta à ses lèvres.

- Vous allez devoir participer un peu, si vous voulez vraiment vos réponses.

Il lui murmura à l'oreille.

- Enlacez moi...

Rosalie n'en croyait pas ses oreilles!
Elle voulu reculer mais il la tenait.

- Je ne vois pas en quoi vous enlacer va me permettre de retrouver ma famille.

Elle le vouvoyait tellement elle était furieuse.

- Le seul hommme que j'enlace est mon mari!

Elle ne pouvait pas faire cela! C'était comme renier Emmett.

Elle pensa à lui. Il fallait qu'elle fasse ce qu'il lui demandait si elle voulait le retrouver.

Le vampire attendait patiemment.

- Très chère, vos scrupules vous honorent, mais plus vous attendrez et plus je deviendrai exigent.
Ceci est un autre genre de bataille. Si vous voulez des réponses de ma part... Payez s'en le prix.

Rosalie allait s'en vouloir toute sa vie mais optempéra.
Elle n'avait pas le choix.

Elle le dévisagea.
- Je te préviens, je vais accepter mais je veux des réponses.

Elle s'approcha de lui en faisait la grimace.
Elle était dégoutée de ce qu'elle devait faire.

Elle s'avanca vers lui.
Elle ouvrit ses bras et les passa autour de son corps.

Emmett, pardonne moi, pensa-t-elle.
Elle se senatit humiliée mais ne le montrait pas.

Felip poussa un léger soupir. Il jubilait et s'en cachait fort peu.
Il se laissa étreindre un moment par Rosalie, savourant cette petite victoire sur l'égo de la jeune femme.

-Là, vous êtes raisonnable.. Vous faites bien..

Il dit ça d'un ton réconfortant, comme un adulte qui félicite un enfant. Cependant, les mains qui se posaient sur les épaules de Rosalie et qui glissaient le long de son dos étaient tout sauf paternaliste.

Rosalie en avait marre de cette comédie.
Elle le devait cependant.
- Alors, j'attends toujours!

Elle allait explosé dans peu de temps s'il ne parlait pas.

- Hum, je vois. Vous n'y mettez pas du vôtre. Vous étiez bien parti pourtant.

Felip se figea un instant, les doigts tapotant pensivement le bas du dos de Rosalie.

- Je suis bon prince cependant, et vais répondre à la première de vos questions: Je n'ai rien à voir avec la disparition de Mia.

Il rapprocha son visage dangereusement près de celui de Rosalie.

- Si c'était le cas, pensez-vous que je serai ici à essayer de vous soutirer ce que j'aurais beaucoup plus de satisfaction à obtenir de votre si chère, si jeune... fille?

Rosalie monta dans une colère monstre.

Elle se dégagea de l'emprise de Felip.
Il lui avait fait perdre son temps.

- Si tu n'as pas ma fille, qui l'a? Et mon mari?

Elle était prête à de lancer sur lui et à lui arranger la tête.

- Vas-tu cesser de jouer et me dire une bonne fois pour toute où ils se trouvent?

Felip laissa Rosalie se dégager et éclata d'un rire rauque.

-Bien, vous avez tenu plus longtemps que je m'y attendais. Remarquez, je ne vous ai pas mené en bateau, c'est vous qui êtes parti du principe que je savais où se trouvait votre fille. Ce qui nous fait une préoccupation commune, parmi d'autres.

Felip croisa les bras sur sa poitrine.

-Si j'ignore où est Mia.. je peux peut-être vous aider à retrouver votre mari. Peut-être. Un dernier petit effort de votre part, pas grand chose, en comparaison du gain.. Intéressée?

- Ne me prenez pas pour une dinde!
Rien ne me garantit que ce n'est pas encore une ruse de votre part.
Elle le vouvoyait de nouveau.

Pourtant, elle avait une infime chance d'avoir des informations sur Emmett.

Felip poussa un grognement dédaigneux.

-Une dinde? Ne me confondez pas avec votre famille, je n'ai pas ce genre de mœurs déviantes.
Je sais comment vous pourrez retrouver votre mari mais j'ai un terrible trou de mémoire. Je suis sur qu'un baiser sur la joue devrait pouvoir m'aider.

Un baiser!!!! Mais il rêve le pauvre!

- Bien, vous ne m'êtes d'aucune aide.

Elle avait envie de tuer.

Elle avait retrousser les lèvres pour montrer les dents.

- Je ne joues plus, lui dit-elle en grognant.
Si ce n'est pas toi, c'est ton ami, ce répugnant Damien!

Elle attendait une réponse.

Felip secoua la tête, peiné.

- Bien, il est donc temps que je m'éclipse.. Vous tenez plus à votre fille qu'à votre époux, c'est fort compréhensible. Une caractère tel que le votre, si ardent.; enfermé dans les liens d'un mariage..

Felip se détourna de Rosalie et s'apprêta à partir.

- Mes amitiés à Mia.. si vous la trouvez avant moi.